Blanche Gionet-Lavigne, autrice et protagoniste de ce spectacle qui est aussi l’arrière-petite-fille de l’artiste peintre Corinne Dupuis Maillet, se lance dans une enquête familiale au cours de laquelle le legs d’une copie sera l’occasion d’une incursion dans le monde des arts visuels. Alors qu’elle reçoit en héritage une fausse œuvre d’art, Blanche se retrouve sur la piste d’un faussaire québécois ayant floué sa famille.
Cette quête autour du faux tableau l’amènera à rencontrer plusieurs intervenants, dont Alain Lacoursière, surnommé «le Columbo de l’art au Québec». Elle sera également la source d’un tiraillement entre la quête de vérité de Blanche et les craintes de sa famille. Une question demeure : si le mensonge introduit de la fiction dans le réel, permet-il aussi d’en déduire une forme de vérité ?
Le Faussaire se situe à la lisière de la fiction et du documentaire. Par sa forme, ce faux documentaire aborde la frontière délimitant le vrai et le faux.