Hégémonie

La masculinité moderne vue à l’aube de l’adolescence.

Pendant un cours d’été, madame Martine a demandé aux élèves de sa classe de préparer un exposé oral portant sur un sujet qui les passionne. Jérémie, TomTom, Paquette, Alex S et Alex H ont figé : qu’est-ce qu’un garçon de 14 ans devrait avoir normalement comme passion ? Qu’est-ce qui devrait les passionner ? Qu’est-ce qu’on attend d’eux ? Dans le tourbillon hormonal de l’adolescence, ces questions taraudent les cinq amis, laissant de plus en plus s’installer en eux une pression permanente. Au bout du compte, vont-ils devenir de vrais hommes ?

Spectacle où l’humour et le drame s’harmonisent pour questionner la masculinité toxique, l’anxiété de performance et les troubles liés à la construction de l’identité. Hégémonie ouvre un large espace de discussion avec les adolescents sur notre condition humaine et sociale.

« Il ne nous est pas inconnu qu’on identifie le genre masculin comme étant le sexe fort. C’est une drôle d’idée qui nous pousse à croire qu’il est par conséquent, le sexe protecteur, le sexe influent, le sexe qui règne. On élève nos jeunes garçons comme des petits rois. Et une couronne, ça peut être lourd à porter.»— Maxime Mompérousse